Le 7 novembre 1989, à Moscou, sur la Place Rouge, rouge comme la sang versé en Russie après le 7 novembre 1917, le défilement de la classe ouvrière s’est fait sous le slogan „Prolétaires de tous les pays, pardonnez-nous!”
Peu apres ce 7 novembre crepusculaire, les russes ont renoncé à celebrer la journée du 7 novembre et se sont trouvé un autre jour de fête nationale. La verité a fini par percer et chaque russe a appris que le regime politique instauré le 7 novembre 1917 a causé aux peuples de la Russie les plus grandes atrocités de l’histoire de la Russie! Et, à travers l’export de „la Grande Révolution Socialiste d’Octobre”, le désastre s’est répandu en Europe de l’Est, ainsi que sur d’autres continents.
Une chose semblable s’est produite en Roumanie: 1989 a été la dernière année où l’on a celébré le 23 août en tant que fête nationale. L’evènement ainsi aniversé, la trahison du 23 août 1944 et la catastrophe qui s’est ensuivie, recevait officiellement sa juste valeur, le 23 août s’avérant un jour complètement inadequat pour une fête nationale. On aurait pu garder la mémoire de ce jour néfaste pour une seule raison: se remémorer les actes de trahison et de traîtrise de notre histoire.
Les autres pays „socialistes” ont procédé eux aussi à la même réparation, retrouvant ainsi quelque peu de leur dignité, à la quelle ils renoncaient chaque fois qu’ils célébraient faussement le jour de leur entité nationale.
Les connaissances minimales d’histoire qu’un individu peut avoir rendent evident le fait que entre la révolution française de 1789 et celle bolchevik de 1917. Les idées de la révolution française ont été très chères et mobilisatrices pour Lénine et ses camarades de génocide antirusse, génocide contre leur propre peuple et, après 1945, contre d’autres peuples. Génocide produit au nom du célèbre slogan: liberté, égalité, fraternité !
Il est peu probable qu’un mensonge aussi grand et aussi bas soit jamais dit par trois mots seulement, ayant les conséquences les plus malheureuses possibles pour notre tant torturée planète! Trois mots par l’intermédiaire desquels la France a dupé un monde entier, en entraînant d’innombrables catastrophes sur presque tous les meridiens! Catastrophes dont il est temps de faire l’inventaire, le plus rigoureusement possible! Et en étant très lucides!
La logique des choses veut qu’au moins maintenant, après que les sovietiques et les est-européens ont renoncé au regime politique instauré à traves la mise en place des idées de la révolution française, les Français-mêmes commencent un travail d’assainissement de leur mental collectif, de (la) reconsidération de leur soit-disant révolution, la soit-disant révolution des soit-disant Français! Car, avant toute autre vérité, il y a celle comme quoi la révolution française n’a pas été faite par les Français. Ils l’ont seulement soufferte, elle a été experimentée sur eux!…
Une telle reconsidération, effectuée avec un minimun de sens de responsabilité devant l’Histoire et l’humanité, obligerait les Français à nous adresser les mêmes paroles: pardonnez-nous! Pardonnez-nous la révolution de 1789 et, surtout, pardonnnez-nous les mensonges que nous avons dits à propos de la soit-disant révolution, à propos des moments d’égarrement toqué de notre histoire que nous avons offerts comme modèle à toute une planète! Pardonnez-nous la contribution substantielle à la dégradation de la condition humaine, de la vie sur cette merveilleuse planète! Nous ne la méritons pas vraiment!…
Il est d’un tragisme comique de constater, en feuilletant les livres de certains historiens français sur le 14 juillet 1789, que la révolution française (1) a été conçue en Bavière, (2) declenchée avec un soutien brittanique massif (et perfide!), et (3) continuée dans les rues, en pleine vue, par des lumpen-prolétaires venus des ports de la Mediterranée, bien armés et bien payés. Quelle a été la contribution de la France, et de Paris à la révolution française, autre que les souffrances qui se sont abattues sur les vrais Français?!… En soi, le tragisme du 14 juillet est comblant. Declaré fête nationale de la France, le 14 juillet et son tragisme tombent dans le ridicule et deviennent un sujet gênant pour tous les francophiles… Après la chute du comunisme, il serait logique d’avoir une re-évaluation des antécédents ayant conduit à la catastrophe planétaire, improprement appelée comunisme. Il se pourrait que l’on constate que les cerveaux diaboliques ayant decidé et organisé la démolition de la barraque bolchevik en 1989 soient les mêmes „illuminati” ayant organisé, il y a 200 ans, la chute de la France sous le rouleau de la fausse révolutoin. Une raison de plus pour que de tels dévoilements poussent les français, tant qu’il y en a encore en France, à renoncer officiellement au 14 juillet comme jour de fête nationale de la France!…
Ne se peut-il pas que cette coincidence, 1789 – 1989, signifie la manière dont les manipulateurs planétaires de l’histoire ont voulu fêter le bicentenaire de leur début dans l’histoire en tant que manipulateurs universels de nos destins?! Le bicentenaire du succès fracassant obtenu en 1789 devant la monarchie et devant l’Église Chrétienne?!
J’associe la crise actuelle que l’humanité traverse à la révolution française! Je ne prends pas en compte (uniquement) la crise financière des dernières deux ou trois années, mais aussi la crise qui se manifeste depuis quelques decennies, inquiétant tous les esprits bienveillants de l’humanité. Une crise morale, tout d’abord, d’une humanité ayant perdu l’horizon de son existence, incapable d’élans généreux, écrasée par l’échec des fantasmes qui ont trompé les peuples du monde: la démocratie, l’égalité, la fraternité, la libérté!…
La révolution française a produit une grave rupture dans le devenir de l’humanité: depuis toujours, partout dans le monde, peu importe le système politique, la religion, toutes les nations et chaque personne à part ont vecu selon le culte des redevances, des obligations que la qualité d’être humain suppose. La conscience d’être venu au monde redevable devant ceux qui t’ont conçu et ceux qui t’ont offert une identité inconfondable, devant Dieu, devant la famille, devant ton peuple, tout cela est la pierre de fondement de l’élan créateur de l’histoire, qui determine les comportements genereux, exemplaires, modèles de gratitude pour le bien et pour la continuation communautaires.
Avec la révolution française commence la culture des droits de l’homme. Certains n’hésitent pas à parler d’une nouvelle religion, la „religion” des droits de l’homme…
Le modèle de l’homme puissant, qui entre dans le monde et dans la vie en se demandant ce qu’il doit faire, comment il peut payer la chance extraordinaire d’être né homme, ce modèle encore fonctionnel aux débuts de l’humanité, a été remplacé le 14 juillet 1789 par le modèle de l’individu d’esprit vide, sans horizon métaphysique, obsédé de recevoir le plus des choses possible, constament préoccupé par l’augmentation de ses revenus, allocations, subventions… individus qui entrent dans la vie en se posant la question: que puis-je recevoir, que me donne-t-on, qu’ai-je le droit de ramasser? Ne faudrait-il pas augmenter mes droits?!… Une position basse, d’un être obsédé par ses droits, insensible aux servitudes que la condition humaine implique, la condition française, celle de parent! Ce paradigme a été inauguré par la révolution française et il s’est répandu comme la peste à une échelle planétaire, même si, heureusement, elle n’a pas réussi à l’accaparer complétement!…
Suite aux idées de la révolution francaise, aux mobiles discrets ou occultes qui l’ont animée, la Famille, la Patrie, la Nation, la Vérité, ont cessé d’être un mobile du sacrifice de soi. L’idée-même de sacrifice a été désacralisée, comme contraire à la Charte des droits de l’homme, et à son ésprit! L’Homme de Bastille – je ne peux pas l’appeler „français”, car la vraie France n’est pas celle évoquée le 14 juillet!, le bastillien donc, a reçu le droit de ne plus donner sa vie pour qui que ce soit, et alors il proclame, hautain, son éliberation de la terreur de Dieu! Car on lui a reconnu et acordé le droit suprême: le droit de l’homme de vivre hors la loi de Dieu! La suprême élibération!
L’homme qui vient de la nuit des temps de notre histoire sur cette planète était le produit de l’éducation dans l’ésprit de la redevance congénitale, conséquence de la condition humaine et nationale à l’interieur de laquelle on évolue en tant que sujet de l’histoire.
L’homme de la Bastille, le bastillien, lui, consacré par la Charte des droits de l’homme, se sent libre, donc capable à renoncer à toute obligation, à toute loi, à toute croyance, il se sent rapidement – et se déclare être – indépendant face à tout modèle ou toute norme morale!… Il n’a pas de préjugés, pas d’ideaux, il n’a que des droits et des prétentions!
Pour ce qui est du mensonge éffronté que l’on appelle égalité, je ne dirais que ça: la théorie et la pratique historique avaient denoncé à la fois ce faux depuis l’Antiquité. Il y a une seule égalité réelle, l’égalité devant Dieu, devant Son jugement. Et cela est une idée de base du christianisme, contre lequel ont été produits la plupart des crimes de la révolution française! Une révolution dont on oublie de se rappeler le caractère stupidement anti-chrétien! Démolatrice d’églises, assassine sadique de prêtres!…
Quant à la fraternité, la preuve est dans le nombre effrayant des guillotinés ou des tués d’une manière expeditive pendant la révolution…
Le fait que le 14 juillet a été declaré fète nationale de la France cache, voulu ou pas, la tragique signification de la révolution française: l’intervention des forces ocultes dans le déroulement des évènements historiques; forces dissimulées sous de nombreux visages, qui ont réussi à monopoliser les ressources financières du monde et à faire des spéculations et des stratégies financières, le moteur principal de l’histoire. Une histoire déchue de ses honorables attributs, souvent sublimes. Les auteurs de la révolutions française agissent depuis et jusqu’à présent uniquement sous la protection de la nuit, jamais au grand jour. Ils ont institutionnalisé le mensonge et la diversion à une échelle planétaire. Ils ont perverti des milliers et des milliers de cerveaux en les asservissant, en les faisant entrer sous leur commande secrète. L’action de ces falsificateurs de l’histoire et de la vie que nous menons a commencé lors de la révolution soi-disant française, le 14 juillet 1789. Un jour tragique pour la France, pour toute l’humanité! Depuis, l’intervention traîtresse, mais efficace de l’impatience diabolique s’est intensifiée et a reussi à devenir, de nos jours, le principal producteur d’évènements politiques et historiques. Une histoire falsifiée, manipulée, contraire à tout précepte religieux et moral, à toute tradition d’héroisme et d’honneur.
…Bien sûr, ces considérations sur la révolution française, sur ses profondes significations, ultimes, seront rejetées par un tas de monde. Moi-même je ne les aurais pas exprimées il y a 20 ou 30 ans!
Mais je suis complètement certain que je ne me trompe pas lorsque je m’étonne que nos „frères” français aient choisi comme jour national le jour où la Bastille a été prise, repère de l’héroisme français, moment de référence pour la gloire de la France. Il y a tant de mensonge et d’abrutissement général, collectif, dans la célébration du 14 juillet! Où est le fameux ésprit critique du français?! La vérité sur les faits du 14 juillet 1789 est tellement embarrassante que je ne veux pas la rappeler en détail!
On ment dans les livres d’histoire des écoles de France et d’ailleurs, lorsque l’on présente la Bastille comme une redoute de l’absolutisme royal! On ment énormément en ce qui concerne l’absolutisme royal, même! Pendant la révolution française ont été condamnés à mort et éxécutés au nom de la fraternité et de la démocratie des milliers de français, beaucoup plus que dans toute l’histoire multi-seculaire de la monarchie française: quelques dizaines, moins de cinquante!…
L’inventaire des mensonges qui circulent officiellement sur la révolution française devient embarrassant à présent. Maintenant, après que les mensonges sur le 7 novembre et le régime bolchevik ont disparu, et aussi les mensonges concernant les autres „révolutions”, est-européennes, les Français font front à part, d’une discordance gênante, presque ridicule, mais surtout attristante! Combien durera encore cette tromperie nalionale qui est la fête d’un désastre national présenté comme un succés total de l’ésprit national?!…
Il y a tant d’ésprits illuminés de la France qui ont pris leurs distances par rapport à la nommée révolution, l’ont déplorée ou l’ont démasquée comme telle, comme le début de la décadence de la France!… Le fait que cette chute a entraîné toute l’humanité ne peut être un titre de gloire pour la France! Bien au contraire!
Oui, l’esprit de la révolution française a détérminé d’importants retournements des valeurs, des changements majeurs dans le monde!… Ce qui s’est passé en 1989 et les années qui ont suivi, la situation dans laquelle nous nous trouvons à présent, hic et nunc, nous oblige à déplorer le bluff d’autrefois, mais surtout à prendre nos distances par rapport à l’égarrement d’aujourd’hui des Français où, les pauvres, persistent à se complaire sans aucune honte…
Réveille-toi, français! Quoi, serais-tu plus bête que nous, les Roumains?!
Nous avons guérri notre foroncle honteux qui a été, pendant 45 ans, la journée du 23 août! Un jour qui, nous le savons tous en particulier, était un jour de honte nationale. Et vous, frères gallo-romains, quand tournerez-vous le visage vers la vérité du 14 juillet 1789?… De combien d’autres 200 ans avez-vous encore besoin?!
Ion Coja
le 7 octobre 2011
P.S. Il est vrai, la première fois que je suis allé en France, en avril 1969, pas un seul français n’a su m’expliquer ce qui s’était passé en mai 1968… Mais, curieusement, ils appelaient le bizarre mai 1968 une révolution! „La Révolution de Mai ’68” ! La combienième révolution française?!
Un vrai peuple de révolutionnaires, ces français! Pas comme nous, les Roumains, „un peuple de contre-révolutionnaires”, comme à juste titre l’a dit Fr. Engels, beni soit son nomme…
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Domnule profesor, la ce folosește această traducere?
A fost ideea dlui Dan Radovici, care, într-un comentariu de pe blog, mi-a cerut o asemenea traducere, care să poată pătrunde în lumea franco-fonilor, lume care se pricepe cel mai bine și este cea mai interesată să ia cunoștință de contestarea zilei de 14 iulie 1789, ca zi reper a conștiinței naționale franceze. Deci, colaboratorii site-ului meu, dacă cred că se potrivește, pot trimite această traducere urbi et orbi. Unde cred ei că merită. Dacă nu textul, măcar subiectul.
Spuneți-mi, în scrierea acestui text au avut vreo influență recentele glume proaste făcute de francezi pe seama noastră?
Textul era în capul meu mai demult. Primul pe care l-am auzit contestând revoluția franceză a fost Petre Țuțea. Cita un regalist francez. Îmi scapă numele. Țin minte însă ideea, despre marele rău pe care l-au făcut omenirii cei trei „R”: Reforma, Revoluția franceză și Romantismul… Ca să nu par prost, nu am cerut deslușiri. Așa că nu prea știu de ce e trecut pe listă și Romantismul. Pentru Reformă și Revoluție e ușor de înțeles motivele.
Cât privește glumele proaste de la televiziunea franceză, nu trebuie să ne mirăm prea tare, de vreme ce guvernanții noștri și-au bătut joc de noi încă și mai rău atunci când au legiferat cuvîntul „rom”. Trebuie să luăm în calcul cu toată seriozitatea pericolul țigănesc. Iată, această strategie anti-românească este sprijinită de alde Petre Roman, de Soros, adică de evreii anti-români din politica românească și internațională. Citeam undeva că însuși cuvîntul rom a fost inventat și lansat de un evreu, în America, în urmă cu ceva ani. După 1990, în orice caz. Ce-i unește oare pe evreii sioniști și pe țiganii „romi” împotriva noastră?
Au suferit împreună în Transnistria!
Asta mă și pune pe gânduri: de ce minciuna cu holocaustul evreilor din Transnistria s-a lățit și la țigani? De ce această revenire asupra minciunii inițiale, adăugând altă minciună, mai gogonată! Rîd și țiganii de noi că ne lăsăm așa de ușor prostiți.
Ce părere aveți despre disputa lingvistică în jurul cuvintelor jidan și țigan?
Cuvîntul jidan eu l-am folosit fără nicio conotație negativă până la armată, în 1965, când colegul meu Hary Coman m-a făcut atent că îl deranjează să-i spun că este jidan. De atunci eu nu am mai folosit acest cuvînt. Observ însă că din pricina încercării de a ne face să evităm acest cuvînt, în favoarea lui evreu, cuvîntul jidan nu dispare, ci devine într-adevăr un cuvînt injurios. Nu la toată lumea. Popular, românul zice jidan cu sensul „evreu”, dar în medii culte a început să se practice opoziția stilistică dintre jidan și evreu. Abia în acest mediu jidan a început să fie insultător. Dar nu chiar insultător. Să ne aducem aminte de vorbele cu care Nicolae Steinhardt a fost încurajat de taică-su în anii de detenție: „Ai grijă să te porți ca un evreu, iar nu ca un jidan căcăcios!” O spune chiar marele Steinhardt undeva, în amintirile sale…
S-ar putea aceasta să fie și soarta lui țigan. Abia prin apariția lui rom, și în concurență cu acesta, țigan poate să devină injurios. Dar sper ca rom să dispară din limba română înainte de a intra propriu-zis.
Ca lingvist, care propuneți să fie forma de feminin de la rom? Romă sau roamă?
Femininul corect de la rom este țigancă, iar cine vorbește limba romilor, înseamnă că vorbește țigănește.
A consemnat P.B.